Quand votre ventre commence à crier au secours (et pas juste en gargouillant), il est peut-être temps de passer par la case « examens médicaux » pour diagnostiquer les troubles digestifs. Parce qu’un simple ballonnement peut cacher un déséquilibre plus sérieux, et que personne ne veut rester dans l’inconnu avec des crampes en prime. Voici donc les examens les plus courants pour comprendre ce que votre système digestif essaie de vous dire (et comment il le fait).
1. La prise de sang : le point de départ essentiel pour diagnostiquer les troubles digestifs

C’est souvent par là que tout commence. Une simple prise de sang peut révéler des indices sur ce qui ne tourne pas rond dans votre digestion.
Ce que les analyses peuvent montrer :
- Une inflammation (avec des marqueurs comme la CRP ou la vitesse de sédimentation).
- Une carence en fer ou en vitamine B12, signe possible d’une mauvaise absorption.
- Des anticorps spécifiques pour diagnostiquer une maladie cœliaque (intolérance au gluten).
Ce test est rapide et permet de faire un premier tri : est-ce un problème lié à l’alimentation, une maladie inflammatoire, ou autre chose ?
2. L’analyse de selles : votre digestion sous la loupe

Oui, on parle de vos selles. Et croyez-le ou non, elles en disent long sur ce qui se passe dans vos intestins.
Ce que cet examen cherche :
- Des traces de sang invisibles à l’œil nu.
- Une infection bactérienne, virale ou parasitaire.
- Des marqueurs d’inflammation comme la calprotectine, utile pour détecter des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.
- La composition de votre microbiote intestinal.
C’est simple, non invasif, et incroyablement révélateur.
3. La fibroscopie digestive : explorer de l’intérieur
Cet examen consiste à insérer une petite caméra dans votre œsophage, votre estomac et votre duodénum (oui, ça peut paraître un peu intimidant, mais c’est efficace).
Ce qu’elle permet de voir :
- Des ulcères ou des lésions.
- Une inflammation ou une infection par Helicobacter pylori (souvent responsable des ulcères).
- Des anomalies structurelles ou des reflux gastriques.
Même si l’idée peut être inconfortable, c’est l’un des meilleurs moyens pour voir ce qui se passe réellement dans votre système digestif supérieur.
4. La coloscopie : explorer l’autre côté pour diagnostiquer les troubles digestifs

La coloscopie, c’est un peu la cousine de la fibroscopie, mais pour le côlon et le rectum. Elle est essentielle pour diagnostiquer des troubles digestifs plus bas dans le système.
Ce qu’elle peut détecter :
- Des polypes ou des lésions précancéreuses.
- Une inflammation typique des maladies comme la maladie de Crohn ou la colite.
- Une cause à des douleurs, des diarrhées chroniques, ou des saignements.
C’est l’examen clé pour vérifier l’état de votre côlon et prévenir d’éventuelles complications.
5. L’échographie abdominale : douce et efficace pour diagnostiquer les troubles digestifs
Non invasive et indolore, l’échographie abdominale utilise des ultrasons pour examiner vos organes digestifs.
Ce qu’elle permet de voir :
- Des anomalies au niveau du foie, de la vésicule biliaire, ou du pancréas.
- Des blocages ou des inflammations intestinales.
- Des calculs biliaires ou rénaux.
Elle est souvent utilisée comme premier examen d’imagerie pour explorer des douleurs diffuses.
6. Les tests respiratoires : pour les intolérances alimentaires

Ces tests impliquent de souffler dans un petit appareil pour mesurer les gaz présents dans votre haleine. Oui, c’est aussi précis que ça en a l’air.
Ce qu’ils permettent de diagnostiquer :
- Une intolérance au lactose ou au fructose.
- Une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle (SIBO).
C’est rapide, non invasif, et parfait pour détecter des intolérances alimentaires spécifiques.
7. Le scanner ou l’IRM abdominal : voir l’ensemble
Pour des cas plus complexes, un scanner ou une IRM peut offrir une vue détaillée de vos organes digestifs et des tissus environnants.
Ce qu’ils cherchent :
- Des inflammations profondes, des abcès ou des rétrécissements intestinaux.
- Des anomalies structurelles.
- Des complications liées à des troubles digestifs chroniques.
C’est souvent un examen complémentaire pour confirmer un diagnostic ou explorer des symptômes inexpliqués.
Quand consulter un médecin ?

Si vos symptômes digestifs persistent plus de deux semaines, ou s’ils s’accompagnent de signes comme une perte de poids inexpliquée, du sang dans les selles, ou des douleurs intenses, il est temps de consulter. Plus tôt vous identifiez le problème, plus vite vous pourrez le traiter.
Écouter son ventre pour mieux agir
Votre système digestif, c’est un peu comme un tableau de bord : il envoie des signaux quand quelque chose ne va pas. Ces examens médicaux, bien qu’un peu intimidants, sont vos meilleurs alliés pour comprendre et apaiser votre ventre. Alors, n’attendez pas qu’un petit souci devienne un gros problème, et laissez les pros investiguer si nécessaire.
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