Parfois, mon assiette me fait des caprices. Mais est-ce que c’est parce que je suis intolérante à quelque chose ou parce que j’ai une allergie ? La différence n’est pas toujours évidente, mais elle est essentielle, surtout pour éviter des erreurs qui peuvent coûter cher à ma digestion (et à ma santé). Alors, laissez-moi vous expliquer tout ça simplement, avec un peu d’humour pour que ça passe crème… sans lactose.
L’intolérance alimentaire : quand mon ventre dit « non, merci »
L’intolérance alimentaire, c’est une réaction de mon système digestif qui peine à digérer certains aliments. Ce n’est pas mortel, mais ça peut sérieusement me compliquer la journée (merci, les ballonnements).
Pourquoi ça arrive
Mon système digestif manque d’enzymes pour décomposer certains composants alimentaires. Par exemple, si je suis intolérante au lactose, c’est que je n’ai pas assez de lactase, l’enzyme qui digère le sucre présent dans le lait.
Ce que je ressens
- Ballonnements dignes d’un ballon de baudruche.
- Gaz (pas très glam, je sais).
- Douleurs abdominales ou crampes.
- Parfois, diarrhée ou constipation, selon l’humeur de mon intestin.
Les coupables les plus fréquents
- Le lactose, qu’on trouve dans les produits laitiers.
- Le gluten, présent dans le blé, l’orge et le seigle.
- Certains fruits et légumes riches en FODMAPs.
Bon à savoir
Une intolérance alimentaire n’a rien à voir avec mon système immunitaire, contrairement à l’allergie. Elle ne met pas ma vie en danger, mais elle peut vraiment gâcher ma journée.
L’allergie alimentaire : quand mon corps appuie sur le bouton panique
Une allergie, c’est une réaction exagérée de mon système immunitaire à un aliment qu’il considère, à tort, comme un danger. Là, ce n’est plus juste mon ventre qui râle, c’est tout mon corps qui s’active.
Pourquoi ça arrive
Mon système immunitaire produit des anticorps (IgE) qui déclenchent une cascade de réactions. C’est comme si mon corps voyait un innocent grain de cacahuète et lançait une alerte rouge.
Ce que je ressens
- Démangeaisons ou rougeurs sur la peau.
- Gonflements, surtout au niveau du visage, des lèvres ou de la gorge.
- Difficultés respiratoires (et là, pas le temps de plaisanter).
- Dans les cas graves, un choc anaphylactique, qui est une urgence vitale.
Les aliments incriminés
- Les arachides et autres fruits à coque.
- Les fruits de mer (crevettes, crabes, etc.).
- Les œufs.
- Le lait (et oui, encore lui).
Bon à savoir
Contrairement à une intolérance, même une trace de l’aliment peut déclencher une allergie. Autant dire que je dois être super vigilante.
Intolérance ou allergie : comment je fais la différence ?
Voici les trois grandes distinctions que j’ai apprises :
- La rapidité des symptômes
- Une allergie se manifeste souvent en quelques minutes à quelques heures après l’ingestion.
- Une intolérance peut mettre plusieurs heures, voire un jour, avant de montrer le bout de son nez.
- La gravité des réactions
- L’allergie peut être mortelle (choc anaphylactique).
- L’intolérance, elle, provoque « juste » un inconfort digestif.
- La quantité de l’aliment déclencheur
- Une trace suffit pour une allergie.
- Une intolérance dépend souvent de la quantité consommée (un carré de fromage peut passer, mais un bol de lait ? Oubliez).
Que faire si je ne suis pas sûre ?
Quand j’ai des doutes, je note tout dans un journal alimentaire : ce que je mange, les symptômes qui suivent, et leur intensité. C’est mon meilleur allié pour jouer à Sherlock Holmes avec mes repas. Ensuite, je consulte un médecin ou un allergologue pour confirmer mes soupçons avec des tests :
- Des tests cutanés pour détecter les allergies.
- Des prises de sang pour mesurer les IgE spécifiques.
- Des tests de tolérance au lactose ou au gluten.
Comment je gère au quotidien
Personnellement, je fais hyper attention aux étiquettes. Les allergènes peuvent se cacher dans des aliments improbables, comme certains bonbons ou sauces. J’apprends aussi à cuisiner des versions maison de mes plats préférés pour éviter les mauvaises surprises. Et bien sûr, si je sais que j’ai une allergie grave, je ne quitte jamais ma maison sans un plan d’urgence (EpiPen et compagnie).