Je m’appelle Blandine, j’ai 36 ans, et depuis quelques années, mon ventre est devenu une véritable énigme. Ballonnements, douleurs, digestion lente… Parfois, j’ai l’impression que mon estomac et mes intestins se liguent contre moi. Ce n’est pas constant, mais quand une crise arrive, je sais que je dois écouter mon corps. C’est comme ça que j’ai découvert l’importance de faire une journée de jeûne pour remettre les compteurs à zéro.
Un déclic après des crises à répétition
Tout a commencé il y a trois ans. J’avais des périodes où, après chaque repas, je sentais une boule se former dans mon ventre, accompagnée de douleurs sourdes qui pouvaient durer des heures. Mon ventre devenait tendu, comme gonflé. La moindre bouchée semblait aggraver les choses.
J’ai consulté plusieurs médecins. Les analyses étaient normales, mais le diagnostic est tombé : syndrome de l’intestin irritable (SII). Pas très rassurant, car aucune solution miracle n’existait. On m’a conseillé de surveiller mon alimentation, d’éviter certains aliments comme les oignons, les produits laitiers ou les plats trop gras. Ça a aidé, mais lors des crises, je continuais à me sentir épuisée, incapable de trouver une solution rapide.
Un jour, après une soirée où j’avais trop mangé et où j’avais passé la nuit à me tordre de douleur, j’ai décidé de tenter une journée de jeûne. Pas pour maigrir, mais pour soulager mon ventre.
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Mon rituel de jeûne : simple, mais efficace
Quand je sens qu’une crise arrive, que mon ventre est lourd ou que j’ai enchaîné des repas difficiles, je m’organise pour une journée « pause digestive ». Voici comment ça se passe :
La veille, je prépare mon corps.
Je dîne léger, toujours avec une soupe maison. Ma préférée, c’est courgette et fenouil, sans huile ni crème. Je l’accompagne d’une tranche de pain complet toasté. C’est tout. Pas de dessert, pas de grignotage. Je bois aussi beaucoup d’eau ou une tisane de camomille pour apaiser mon système digestif avant de dormir.
Le matin du jeûne, je commence doucement.
Je ne mange rien. Je me prépare un grand verre d’eau tiède avec quelques gouttes de citron. Ce n’est pas un miracle, mais ça m’aide à démarrer la journée en douceur. Si je sens une pointe de fatigue, j’ajoute une cuillère de miel, mais souvent, l’eau seule suffit.
Ensuite, je me consacre à des activités calmes. Pas question de faire du sport ou de courir partout. Je prends un moment pour moi : lire, méditer, ou juste me balader dans un parc. C’est une journée où je ralentis, autant mentalement que physiquement.
L’après-midi, je reste à l’écoute de mon corps.
Si j’ai faim – la vraie faim, pas juste une envie de grignoter – je bois un bouillon maison, très clair, fait avec des légumes comme le céleri ou le poireau. Ce n’est pas pour me nourrir, mais pour hydrater mon corps et apaiser mon estomac. Je bois aussi beaucoup d’eau et des tisanes, en alternant fenouil, menthe et mélisse.
Le soir, je réintroduis doucement les aliments.
Je ne me rue pas sur un gros repas, sinon c’est contre-productif. Je me prépare un bol de légumes vapeur, comme des carottes ou des courgettes, avec un peu de riz blanc. Parfois, je rajoute une cuillère d’huile d’olive pour le goût, mais rien de plus.
Ce que j’ai appris en jeûnant
Ce rituel a été une révélation pour moi. Après une journée comme ça, mon ventre se dégonfle littéralement. Les douleurs diminuent, parfois elles disparaissent complètement. Ce que j’apprécie le plus, c’est la sensation de légèreté, comme si mon corps me remerciait d’avoir fait une pause.
Au début, j’avais peur de me sentir faible ou fatiguée en ne mangeant presque rien pendant une journée. Mais c’est tout l’inverse. En mettant mon système digestif au repos, j’ai remarqué que j’avais plus d’énergie et que je me sentais plus concentrée.
Ce n’est pas une solution miracle, et ça ne guérit pas tout. Mais pour moi, c’est devenu une sorte de bouton « reset ». Quand tout semble bloqué, ça m’aide à repartir sur de bonnes bases.
Mes conseils pour réussir une journée de jeûne
Si vous voulez essayer, voici ce que je vous conseille :
- Écoutez votre corps. Si vous sentez que votre ventre a besoin d’une pause, ne forcez pas. Une journée de jeûne peut suffire à soulager les crises.
- Hydratez-vous en continu. L’eau et les tisanes sont vos meilleurs alliés. Ne sautez pas cette étape.
- Ne culpabilisez pas. Ce n’est pas parce que vous sautez des repas que vous faites quelque chose de mal. Parfois, c’est nécessaire pour votre bien-être.
- Reprenez doucement. La clé, c’est de ne pas vous jeter sur un burger ou un plat riche après le jeûne. Prenez le temps de réintroduire les aliments.
Aujourd’hui, je jeûne environ une fois par mois, ou dès que je sens que mon corps me le demande. Et à chaque fois, je suis bluffée par les bienfaits. Mon ventre me remercie, et moi, je me sens mieux dans mon corps et dans ma tête. Si vous hésitez, lancez-vous. Ça vaut vraiment la peine d’essayer.
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